Vue de l’exposition à la Kunsthalle Basel, Suisse.
Courtesy et photo : Superflex 2005
Vue de l’exposition à la Kunsthalle Basel, Suisse.
Courtesy et photo : Superflex 2005
Dans les pratiques actuelles de l’art, il n’est pas rare de visiter des expositions littéralement vides qui présentent des œuvres se détournant du visuel et du visible. Face à ces invisibilités constitutives, il est parfois difficile de distinguer l’œuvre invisible de son exposition. Alors que certains artistes prévoient les conditions de la réception, l’institution n’hésite pas à jouer de la transparence de l’œuvre dans sa stratégie de représentation et de communication.
In current art practices, it is not unusual to visit literally empty exhibitions which display works that turn away from the visual and the visible. Facing these constituent invisibilities, it is sometimes difficult to distinguish the invisible artwork from its exhibition. While some artists anticipate the conditions of reception, the institution does not hesitate to utilize the transparency of the artwork in its strategy of representation and communication..
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Pour citer l’article : Desmet Nathalie, « Une relation esthétique impossible : les expositions dans lesquelles il n’y a rien à voir », Nouvelle revue d’esthétique 1/ 2009 (n° 3), p. 85-92
URL : www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-d-esthetique-2009-1-page-85.htm.
DOI : 10.3917/nre.003.0083
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