Table ronde > Enchantements, magies et fascinations dans l’art contemporain

Table ronde > Enchantements, magies et fascinations dans l’art contemporain

C’est aux dernières limites du possible, sur les confins les plus lointains des apparences, à l’extrême pointe vers laquelle convergent toutes les directions confondues, voire même au-delà, dans cette région où ne peut plus se rencontrer que la conjecture audacieuse ou bien plutôt l’étonnement sans mesure, que s’effectue la plus profonde et la plus énigmatique peut-être des démarches que tente l’esprit de l’homme, celle par qui s’élabore secrètement le Merveilleux. Michel Leiris

Dans le cadre de l’exposition « Miroir ô mon miroir » (Pavillon Carré de Baudouin du 3 mars au 23 mai), animation de la table ronde.

Rencontre sur le thème des formes de l’émerveillement dans l’art contemporain avec les artistes :

– Jean-Baptiste Caron,
– Charlotte Charbonnel,
– Pierre Mazingarbe,
– Laurent Pernot,
– Lionel Sabatté,

En présence d’Anna Maisonneuve, titulaire d’une thèse de doctorat portant sur les formes du merveilleux dans l’art contemporain
et de Clément Turin, conteur et passeur d’histoires.

 

Auditorium du Pavillon Carré de Beaudouin

Pavillon Carré de Baudouin
121 Rue de Ménilmontant, 75020 Paris

Caronbouteille
Jean-Baptiste Caron, Et soudain le réel vacille, 2013, verre soufflé et taillé, Ø 7 x 27cm

Jean-Baptiste Caron, né en 1983, vit et travaille actuellement à Paris. Utilisant la part de poésie propre à chaque objet, Jean-Baptiste Caron repousse sans cesse les limites entre magie et réalité. À partir d’objetsparfois insignifiants, d’éléments simples (poussière, béton, courant d’air, etc.), il réorganise les lois de la nature. Commençant sa formation à l’École Supérieure d’Art de Rueil-Malmaison, il poursuit par l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris où il est diplômé en 2010. En 2012, il participe au salon Jeune Création à Paris et reçoit le Prix Boesner. En 2013, il est invité par Daria de Beauvais et Catherine Strasser pour l’exposition collective « Meltem » au Palais de Tokyo. La même année, il participe à l’exposition « Nuage » dans le cadre de Marseille Provence 2013 au Musée Réattu à Arles. Il a eu également l’occasion de présenter son travail lors de deux expositions monographiques en 2011 et en 2013 à la galerie 22,48 m2 qui le représente. 

Charlotte Charbonnel, ADN, 2006  Dimensions variables, techniques mixtes, bocaux en verre.
Charlotte Charbonnel, ADN, 2006
Dimensions variables, techniques mixtes, bocaux en verre.

Charlotte Charbonnel, née en 1980, vit et travaille actuellement à Paris. Ses recherches fondées sur l’exploration des différents domaines scientifiques la conduisent à expérimenter les phénomènes naturels et physiques qui nous entourent. Elle s’intéresse à l’espace et au son afin de créer des installations qui éveillent les sens et brouillent nos certitudes. À partir d’éléments simples, elle met en place des structures aux engrenages complexes, mais non moins poétiques. Elle entame sa formation en 2003 par une résidence de trois mois en Inde à la Sanskriti Kendra Foundation de Delhi. Par la suite elle est diplômée de l’École Supérieure d’Art de Tours en 2004. En 2008, elle obtient le diplôme de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. En 2010, elle participe au Salon Jeune Création à Paris. En 2013, elle est invitée par Daria de Beauvais et Catherine Strasser pour l’exposition collective « Meltem » au Palais de Tokyo. Elle a également été invitée pour réaliser des expositions personnelles au centre d’art contemporain la Maréchalerie à Versailles en 2010, à La Verrière, Fondation d’entreprise Hermès en 2011 et cette même année au Musée Réattu à Arles. Elle est représentée par la Backslash Gallery à Paris. http://charlotte-charbonnel.com

 

Pierre Mazingarbe, Ce qui me fait prendre le train, court-métrage • fiction • 15min • 2013
Pierre Mazingarbe, Ce qui me fait prendre le train, court-métrage • fiction • 15min • 2013


Pierre Mazingarbe est né en 1988. Il vit et travaille à Paris. Il est réalisateur et dessinateur.
Il est diplômé des Arts décoratifs de Paris en 2011 et du Fresnoy – studio national des arts contemporains en 2013.
Ses films remportent de nombreux prix. Ce qui me fait prendre le train reçoit les prix du GNRC, le renard d’argent, le prix du jury du Festival de Fécamp et le prix Studio Collector en 2013. Le Roi des belges (fiction, 24min, Le Fresnoy) reçoit le prix Analix forever en 2012.
En 2013 il participe à la Rétrospective des Prix StudioCollector, à la Maison Européenne de la photographie, Paris
En 2014, son travail fait l’objet d’une exposition personnelle « Moteur demandé » à la galerie Dix9 – Hélène Lacharmoise, Paris
Il est représenté par la Galerie Dix9 – Hélène Lacharmoise.

 

Laurent Pernot, Miroir, 2015   bois, acrylique, résines, neige et givre artificiels, vernis, dimensions 60x42x8cm ©Laurent Pernot, ADAGP, 2015
Laurent Pernot, Miroir, 2015bois, acrylique, résines, neige et givre artificiels, vernis, dimensions 60x42x8xm 

Laurent Pernot, né en 1980 à Lons-le-Saunier, vit et travaille à Paris. Les œuvres de Laurent Pernot qu’elles soient faites de lumière ou de givre questionnent tout aussi bien le temps, celui qui égraine les minutes de notre monde, que nos doutes existentiels. Les figures qu’il met en scène semblent aussi bien stoppées dans leurs élans que dissoutes dans les méandres d’un inexorable effacement. En 2002, il obtient un Master Photographie et Multimédias à l’Université Paris VIII. En 2004, il est diplômé du Fresnoy, studio national des arts contemporains. En 2010 il est lauréat du Prix SAM pour l’art contemporain. Il a depuis participé à de nombreuses expositions collectives en France et à l’étranger comme en 2010 à l’espace culturel Louis Vuitton dans le cadre de « Qui es-tu Peter ? ». Il a également exposé de manière personnelle à plusieurs reprises comme en 2012 à Grenoble avec l’exposition « Là où naissent les fantômes ». Il est représenté par la Galerie Odile Ouizeman à Paris.

http://www.laurentpernot.net/

Lionel Sabatté, Le K - 2013 Pièces de 1ct d’euro, fer, étain, laiton, vernis, 325 x 100 x 105 cm (Le kiosque - Nuits Blanches - Mayenne)
Lionel Sabatté, Le K – 2013
Pièces de 1ct d’euro, fer, étain, laiton, vernis, 325 x 100 x 105 cm
(Le kiosque – Nuits Blanches – Mayenne)

Lionel Sabatté, né en 1975 à Toulouse, vit à Paris et travaille au Pré Saint-Gervais. Collecteur de matériaux du quotidien comme la poussière, les centimes d’euros, ou plus récemment le thé noir, l’artiste transforme ces matières en d’étranges animaux, meute de loups, volatiles, monstres marins ou boucs… pour finalement créer sa propre collection de spécimens. Il fait des ongles et des peaux une matière contredisant leur essence de déchets pour façonner de nouveaux corps naturels, animaux ou végétaux. En 2003, il est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Par la suite, il est convié à diverses expositions collectives en France ou à l’étranger. En 2014, il présente une importante exposition personnelle nommée « La Fabrique des profondeurs » déployant ses curiosités sur le parcours de l’Aquarium du Trocadéro à Paris.

http://lionelsabatte.org

 

biographies : Thomas Fort

Back to Top